Diaspora africaine : comment transformer les transferts d’argent en vrai projet d’épargne ?

Imane H.

Nov 18, 2025

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Diaspora africaine : comment transformer les transferts d’argent en vrai projet d’épargne ?

Diaspora africaine : comment transformer les transferts d’argent en vrai projet d’épargne ?

Les transferts d’argent des migrants vers leurs pays d’origine représentent aujourd’hui une manne colossale, estimée à plus de 850 milliards de dollars en 2023, tous pays confondus.
Une partie importante de ces flux concerne l’Afrique et provient notamment des diasporas installées en Europe et en Amérique du Nord.

Pourtant, cet argent part souvent au fil de l’eau, sans stratégie d’épargne ni vision de long terme.

Les transferts : un « impôt du cœur »

Pour beaucoup de membres de la diaspora africaine, envoyer de l’argent au pays n’est pas une option, c’est une évidence. Cet argent sert à :

  • payer les frais de scolarité

  • financer des soins médicaux

  • soutenir le quotidien de parents ou de proches

  • aider à la construction ou à la rénovation d’une maison

Ces transferts sont un acte de solidarité et un pilier économique pour de nombreux pays africains. Mais ils laissent parfois un sentiment de fatigue : on donne beaucoup, sans toujours voir le résultat sur la durée.

Le risque de rester dans le court terme

Envoyer de l’argent au coup par coup présente plusieurs limites :

  • aucune épargne structurée ne se constitue au pays

  • les projets restent fragmentés, dépendants des urgences

  • la pression sur les épaules de la diaspora ne diminue jamais

Résultat : les familles restent dans la dépendance, et la personne qui envoie l’argent n’a souvent ni épargne, ni patrimoine consolidé en France.

Et si une partie des transferts devenait aussi de l’épargne ?

L’idée n’est pas de remplacer les transferts d’argent, qui restent indispensables, mais de poser une question simple :

Et si une petite partie des sommes envoyées chaque mois ou chaque trimestre était organisée dans un cadre d’épargne collectif ?

Concrètement :

  • une famille ou un groupe peut décider de structurer une tontine

  • une partie de l’argent sert aux urgences

  • une autre partie est dédiée à un projet d’investissement (terrain, petit commerce, rénovation, etc.)

La tontine comme micro-infrastructure financière

La tontine existe déjà dans de nombreuses communautés africaines. Elle a plusieurs avantages :

  • elle repose sur la confiance et la proximité

  • elle impose une discipline d’épargne

  • elle permet à chacun, à tour de rôle, de disposer d’un capital plus important que ses versements individuels

En la structurant mieux, on peut la transformer en véritable outil de développement familial.

Ce que change une tontine digitale Cirkkle pour la diaspora

Une tontine digitale comme Cirkkle permet à un groupe situé en France de :

  • organiser une tontine entre membres de la diaspora (amis, frères, cousins)

  • fixer des règles claires : montant, durée, ordre de passage

  • suivre les versements et les encaissements sans passer par des enveloppes ou des remises informelles de cash

  • garder une trace de l’épargne, utile demain pour discuter avec une banque ou un partenaire.

Les cagnottes qui arrivent entre les mains de chacun peuvent ensuite être :

  • envoyées au pays pour un projet bien défini

  • investies sur place (commerce, foncier, équipements)

  • ou servir à consolider une épargne en France (apport immobilier, par exemple).

Exemple de scénario concret

Imaginons :

  • 12 membres de la diaspora décident de verser chacun 100 € par mois pendant 12 mois

  • chaque mois, l’un d’eux reçoit 1 100 € (car le bénéficiaire du mois ne cotise pas ;))

  • les tours sont définis à l’avance

En 1 an, le groupe aura « tourné » une fois. Collectivement, les 11 000 € circulent, mais de manière organisée :

  • un mois, la cagnotte sert à financer un commerce au pays

  • un autre mois, à payer la totalité des frais de scolarité de plusieurs enfants

  • un autre mois, à constituer un apport en France

Cirkkle permet de garder cette mécanique, tout en assurant que les flux restent visibles, traçables et conformes.

Conclusion

Les transferts d’argent de la diaspora africaine sont déjà une force énorme pour les familles et les pays d’origine. En structurant une partie de ces flux à travers des tontines digitales, il devient possible de :

  • consolider une épargne réelle

  • financer des projets plus ambitieux

  • réduire la pression constante sur les épaules de la personne qui « envoie toujours ».

Cirkkle se positionne comme un outil de transition, entre la solidarité informelle et une finance communautaire moderne, claire et sécurisée.


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Cirkkle, a simplified joint-stock company with a capital of 17,335 euros, whose registered office is located at 249 rue Lecourbe, 75015 Paris, France, registered in the Nanterre trade and companies register under number 918 626 193, is registered with ORIAS as a crowdfunding intermediary (IFP) under number 23004412. Cirkkle is a payment service provider agent (#736637) of CentralPay, an authorized electronic money institution (CIB 17138) in France and regulated by the ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, 4 place de Budapest – CS 92459 – 75436 PARIS Cedex 09).

Cirkkle, a simplified joint-stock company with a capital of 17,335 euros, whose registered office is located at 249 rue Lecourbe, 75015 Paris, France, registered in the Nanterre trade and companies register under number 918 626 193, is registered with ORIAS as a crowdfunding intermediary (IFP) under number 23004412. Cirkkle is a payment service provider agent (#736637) of CentralPay, an authorized electronic money institution (CIB 17138) in France and regulated by the ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, 4 place de Budapest – CS 92459 – 75436 PARIS Cedex 09).